Rendez-vous avec le Maire : compte rendu n°2

Dimanche ferryen tenu par l'Opération Maxi Puissance

Compte rendu n°2, et photo du dimanche ferryen tenu par l’Opération Maxi Puissance.

Je n’avais pas prévu ni eu envie d’aller à ce rendez-vous en mairie mais quand j’ai croisé les copains dans la cour du Ferry et qu’ils m’ont proposé de venir, je me suis dit que je pouvais très bien y aller et ne rien dire. Il faut préciser que depuis le début, ça a été ça l’attitude du collectif : Les délégations qui vont aux rendez-vous avec la mairie, doivent être un échantillon représentatif des usagers du Ferry dans leur diversité, d’où leur nombre, et la rotation de leur membres.

Bon. Pour commencer on s’est pointé à l’heure dite (19h30). Une madame nous a accueilli et nous à conduit à travers la mairie déjà presque déserte. Pendant cette pérégrination, nous sommes passé deux fois devant des toilettes, et c’est là que je me suis rendu compte que j’avais envie d’y aller, mais je ne l’ai pas fait par souci de commencer le rendez-vous à l’heure (ce détail est intéressant quand on connais la suite des évènements.) Ce besoin de pisser me poursuivit jusqu’à ce qu’il fut assouvi, c’est à dire bien après la fin de cette histoire mais promis je n’en reparlerai pas.

On nous a installé dans une grande salle avec une table et des fauteuils orange. Là nous avons attendu. Nous étions sept. Nous attendions monsieur le maire. L’un de nous avait dans ses affaires deux baguettes de pains, ce qui me donnait de furieuses envies de sandwich au fromage ou au pâté. Mais ne vous inquiétez pas ce besoin fut également assouvi plus tard dans la soirée et je n’en reparlerai pas non plus.

L’ambiance entre nous était fort sympathique, on discutait du plan de la ville accroché au mur, des nouvelles lois sur la surveillance, de la couleur de nos vêtements respectifs. Nous attendions monsieur le maire.

En fait on a attendu longtemps avant que monsieur le messager du maire l’air pas à l’aise ascendant rouget vienne nous avertir que monsieur le maire allait être en retard. Merci on s’en était rendu compte. Et puis : « heuuuu, en fait heuuuu, ce n’étais pas prévu comme ça, le rendez-vous heuuuuu… Est ce queuuuu, est ce que ça ne vous dérangerai pas? De heuuu… de partir ? Enfin de rester, Enfin, heuuu, que les deux personnes déléguées viennent seule pour le rendez-vous dans le bureau de monsieur le maire? ». Franchement au bout de plus d’une demi-heure de poireautage, on l’avais un peu mauvaise. Est nous avons simplement posé la question à monsieur le porte-parole : « En quoi cela pose-t-il problème que nous soyons sept au lieu de deux? » nous n’avons pas reçu de réponse à cette question, mais ce n’est pas faute d’avoir insisté, d’avoir posé cette même question plusieurs fois.

Après, que s’est-il passé? Je crois que monsieur le majordome tendance écrevisse a fait plusieurs allers-retours, combien exactement? je ne m’en souviens plus. Moi je tachai de me donner une constance en dessinant des trucs sur mon cahier. J’étais écœuré par le manque de respect qu’on nous témoignait. J’étais persuadé que le maire était dans la mairie et qu’il nous faisait poireauter volontairement, son négociateur rougissant me dégoutais. Entre chaque apparition de cet individu, nous continuions de discuter entre nous, notamment de savoir si nous cédions à l’exigence de n’assister qu’à deux à ce rendez-vous. C’était une vrai discussion car les avis et les argumentaire étaient très variés entre nous. Moi j’étais contre. J’étais contre pour une question de dignité : On avait plusieurs fois demandé en quoi ça gênait que nous soyons plus que deux, et sans la réponse à cette question on ne pouvais pas partir comme ça la queue entre les jambes, surtout après avoir poireauté 50 minutes.

Finalement monsieur le maire est arrivé. Il faut noter que monsieur le maire avait eu soin d’enfiler son manteau pour faire genre j’arrive vraiment de l’extérieur, mais vu la température qu’il faisait dehors, le détail était mal choisi, ou pas suffisamment raccord à la saison.

Après ça c’est terminé vite fait et je ne vais pas m’étaler sur le contenu de la diatribe de monsieur le maire, d’autres témoins le ferrons peut-être. Ce que je retient surtout c’est que monsieur le maire ne s’est pas excusé de son retard, ce qui est déjà en soit inadmissible. Et puis surtout on ne pouvais pas en placer une, il débitait son texte en s’embrouillant un peu. Finalement on s’est levé et avons quitté la salle.